En lançant le label « 6PL », les clubs logistiques de Normandie veulent inciter les entreprises à s’engager dans le développement durable. L’association Logistique Seine-Normandie prévoit une quarantaine d’entreprises de l’axe Seine labellisées d’ici 2019.
Vous connaissiez le « 5 PL » désignant ces prestataires qui conçoivent, organisent et réalisent pour le compte d’un donneur d’ordre, des solutions logistiques allant jusqu’aux systèmes d’information… Et bien quatre clubs de logistique normands, qui font partie de l’association Logistique Seine-Normandie (LSN) proposent aujourd’hui aux entreprises de devenir des « 6 PL », ajoutant le développement durable et ses trois piliers aux métiers déjà exercés au sein de la structure.
Logistique Seine-Normandie prévoit une quarantaine d’entreprises de l’axe Seine labellisées d’ici 2019 et une extension sur le plan national dans les années suivantes avec l’appui de partenaires régionaux et nationaux.
Un label qui vise notamment les PME
Trois premières entreprises ont ainsi été récemment labellisées par l’association : Bolloré Logistics, FIS Spare Parts et Normandie Entrepôts, trois structures implantées en Normandie et qui ont servi à élaborer le référentiel sur lequel repose la labellisation.
Tenant plus du dispositif d’accompagnement que de la norme, ce nouveau label entend avant tout donner une impulsion et une méthodologie structurante aux entreprises quelque peu perdues quant à leur démarche développement durable. Les PME semblent donc particulièrement visées par le label, notamment dans le cadre d’une action collective qui devrait conduire à la distinction de 8 nouvelles entreprises de moins de 250 salariés dans le courant de l’année.
Auto-évaluation et vérification
Selon Karine Thirel, en charge du dossier pour Logistique Seine-Normandie, ce label reposant sur une démarche volontaire « est un complément aux divers dispositifs déjà existants, qui avaient une approche multi-sectorielle, alors que 6PL se concentre sur les sites logistiques et industriels ».
Les entreprises procèdent en premier lieu à une auto-évaluation en ligne, portant sur cinq domaines spécifiques : gouvernance de l’entreprise, performance économique, progrès social, protection de l’environnement et gestion de l’énergie. Pour chacun de ces volets, dix questions sont ensuite posées, validant le sérieux de l’engagement de la société dans le domaine du développement durable.
Un expert viendra ensuite valider sur place la véracité des données renseignées et l’engagement annoncé par l’entreprise sur des actions d’amélioration lui permettra d’obtenir cette labellisation.
Plan d’amélioration continue
Le plan d’amélioration continue prévu sur 3 ans est quantifié avec des jalons annuels obligeant l’entreprise à avoir atteint au minimum 30% de son objectif dès la première année et 60% à la fin de la seconde. SI ces objectifs intermédiaires ne sont pas atteints, la commission de labellisation peut suspendre immédiatement l’attribution du label.
Sources : Actu Transport Logistique
